
A l’initiative de l’Association Racines et Développement Durable, une projection du film documentaire : « Un autre regard sur Medjerda » d’Arafet Ben Marzouk a été organisée le 27 avril 2O23 à la Cité des Sciences.
Ce film de soixante minutes est à voir et à revoir, à diffuser auprès des jeunes élèves et étudiants, bref, à marquer d’une pierre blanche dans la production du genre en Tunisie. Une œuvre qui se laisse voir du premier au dernier plan, tellement son réalisateur et l’équipe qui l’a entouré ont été dans le vif du sujet. La vallée de la Medjerda, qui représente un écosystème unique, y a été décortiquée, grâce au travail de découverte et d’exploration qui y a été entrepris. La faune et la flore de ce lieu naturel étaient comme vues au microscope pour déterminer les tenants et les aboutissants, quand il s’agit de s’arrêter sur des détails importants à ne pas laisser au hasard. Le manque à gagner et la préservation des richesses naturelles y sont de rigueur. Cela avait nécessité au moins sept ans de travail in situ qui n’ont pas été de tout repos. L’analyse scientifique y est fournie en connaissance de cause et crescendo. Les intervenants dans ce film étaient des représentants de gens qui vivent dans cette région unique en Tunisie, une région fluviale avec le plus long cours du pays. Ils s’expriment en toute sincérité et exposent les problèmes sans fioriture. La projection de ce film était en phase avec le grand problème de l’eau auquel la Tunisie se trouve confrontée aujourd’hui. Ce problème risque de s’accroître si les parties prenantes, y compris la population, ne mettent pas les bouchées doubles pour contrecarrer les retombées énormes d’une crise de sécheresse. La vie doit continuer dans la Medjerda.
Le film a été suivi par un public assez nombreux et le débat qui s’ensuivit a été fructueux. Des spécialistes dans les domaines de l’environnement, de l’agriculture, du développement durable, de l’écologie et d’autres domaines encore, ont salué l’effort fourni par le réalisateur et son équipe qui a signé son premier film. La qualité de l’image laissait pourtant à désirer à cause d’un défaut technique. La réponse à cette défaillance est venue de la part d’une spectatrice d’un certain âge et mal voyante de son état. Elle l’avait beaucoup plus entendu que vu et l’avait beaucoup apprécié. Un détail qui donne également à cette œuvre une grande part de vérité et de beauté au niveau du bruit de la nature et sur la multitude de problèmes qu’elle soulève.
Lotfi BEN KHELIFA
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