Les usagers du métro léger de Tunis et plus exactement celui dont les rames sont climatisées, souffrent le martyre en ces jours de grande canicule, car, malheureusement, la climatisation ne fonctionne pas ! Aucune excuse ne parvient aux voyageurs par micro interposé. Le silence est total, car le travail prime, on en convient. Mais un minimum de respect envers les voyageurs, dont la majorité prend ce métro tous les jours, ne serait que le bienvenu. Sinon, le contrat de confiance établi entre les deux parties serait menacé de résiliation.  Et déjà qu’il faut attendre parfois plus d’une demi heure et parfois près d’une heure la venue du métro pour aller au travail ou pour rentrer dans une chaleur insupportable, à l’ombre ou sous un soleil tapant, on découvre que les rames sont encore plus chaudes à l’intérieur qu’à l’extérieur ! Le résultat est un véritable supplice où les voyageurs sont entassés les uns contre les autres, car ce métro là est encore plus exigu que le lézard vert.3 Encore une malchance.

La promiscuité est ainsi inévitable. Une situation pas du tout enviable où l’on se croirait dans une « Arreka », ou un « Hammam », ou un sauna. On sue, on sue. On chauffe de plus en plus. Le voyage s’annonce impossible, car insupportable, car le métro s’arrête maintes fois en pleine course, sans qu’il y ait une station.  Mais que transporte ce présumé moyen de transport moderne et rapide ? Des  êtres humains, pardi ! Pourtant ! Et non pas de la marchandise ! Nous croyons savoir que beaucoup de rames de métro sont en panne et nécessitent une réparation  rapide.

Mais la société qui exploite ces rames n’a pas encore les moyens de faire ce travail, ni d’en acquérir des nouvelles à cause de l’absence de moyens financiers. En attendant Godot ? A bon entendeur, salut !

Lotfi BEN KHELIFA

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