Exposition Finlande-Maghreb au Musée MACAM à la Cité de la Culture Des relations profondément ancrées

C’est une excellente et riche exposition retraçant l’histoire des liens politiques, économiques et culturels existants entre la Finlande, la Tunisie, l’Algérie et le Maroc qui se tient jusqu’au 16 novembre au Musée national d’art moderne et contemporain (MACAM) à la Cité de la Culture.

Les visites en Tunisie de l’ancien président finlandais Urho Kekkonen en 1965 et de l’ancien président tunisien Habib Bourguiba en Finlande, ont permit d’établir une coopération fructueuse entre les deux pays amis.

L’artiste finno tunisienne Dora Dalila Cheffi, née en Finlande, mais vivant et travaillant en Tunisie, prête ses œuvres à cette exposition où elle célèbre le mélange entre les deux cultures finlandaise et tunisienne.

Nous découvrons dans cette exposition les débuts des relations culturelles de la Finlande avec le monde méditerranéen et arabe et qui remontent au 9è et 10è siècles du temps des Vikings. Ces derniers faisaient des expéditions maritimes pour le commerce de la monnaie et d’objets, y compris la monnaie arabe. D’un autre côté, la langue arabe était déjà étudiée en Finlande au début des années 1700.

Nous partons, d’un autre côté, sur l’action du chercheur et passeur de la culture arabe Georg August Wallin, surnommé Abd al-Wali durant la première moitié du 19è siècle. Nous découvrons également tant de détails sur l’action en Afrique du Nord de l’Institut finlandais du Proche Orient qui en  compte dix sept à travers le monde.

De même que les écrits et les peintures d’auteurs et d’artistes peintres voyageurs finlandais en Algérie à la fin du 19è siècle et de la première moitié du 20è siècle, y sont mis en évidence. De même que nous apprenons comment la guerre d’Algérie avait éveillé les consciences en Finlande. Du côté du Maroc, les travaux écrits et illustrés sur le Maroc du sociologue Edvard Westermarck y sont présentés. De plus, les deux artistes peintres finlandais Hugo Backmansson  et Hugo Simberg (fin du 19è et début du 20è siècle), et dans leurs œuvres, ont été épris par le Maroc.