Peut-on encore évoquer les pénuries qui ont touché principalement les  constituantes de l’alimentation quotidienne du Tunisien ? Depuis près d’une année et qui continuent encore de plus belle. Ces pénuries, qui apparaissent sans crier gare, s’ajoutent à la liste de produits inexistants sur le marché du citoyen lambda et qui lui donnent, de jour en jour, du fil à retordre accablant sa peine à trouver quelque chose à se mettre sous la dent! Une véritable course contre la montre pour se procurer de la farine, de la semoule, des pâtes, du  café, du thé, du sucre en bâtonnets qui coûte le triple du sucre moulu, pour ne citer que ces produits devenus rares, en faisant la file durant au moins une heure devant plusieurs détaillants pour s’en procurer un petit bout. Et le lait ? Cet aliment complet a disparu de tous les radars depuis des mois et seuls ont échappé quelques uns de ses dérivés, évidemment beaucoup plus chers que le lait.

Et si les adultes peuvent s’en passer, les enfants sont restés à court d’un produit important pour leur alimentation quotidienne et leur croissance. Ce fléau des pénuries en toutes sortes est demeuré un casse-tête chinois et pour le consommateur  et pour l’Etat lui-même qui ne semble pas être arrivé à résoudre ce gros problème qui perdure. Et en attendant des jours meilleurs, les pénuries sont restées à gogos !

Lotfi BEN KHELIFA

 

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